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lundi 16 février 2015

Agostinho Neto


António Agostinho Neto Kilamba (17 septembre 1922, Icolo e Bengo - 10 septembre 1979 à Moscou) est un homme politique angolais, premier président de la République popolaire d'Angola et secrétaire général du Mouvement Populaire de Libération de l'Angola.

La jeunesse
Neto est le fils d'un pasteur médodiste. Il suit des études de médecine à Coimbra puis à Lisbonne (Portugal). Dans la capitale coloniale portugaise, il fréquente le milieu des angolais exilés. Neto fait partie d'un mouvement qui cherche à faire revivre la culture angolaise traditionnelle. Il compose de nombreux poèmes exaltant la culture angolaise. Il participe à divers mouvements nationalistes angolais.

Le combat pour l'indépendance
Une fois ses études de médecine achevées, Neto rentre en Angola. Son opposition au colonialisme portugais et à la répression militaire l'envoie en prison en 1960. Il passe deux ans incarcéré au Cap Vert (alors partie de l'empire colonial portugais), puis au Portugal d'où il s'évade. S'exilant au Maroc, il dirige le Mouvement Populaire de Libération de l'Angola (MPLA), mouvement anti-colonialiste indépendantiste et marxiste angolais.
La Révolution des Œillets à Lisbonne en 1974 met fin au régime colonial et dictatorial de Marcelo Caetano, successeur de Salazar. La brutale répression de l'armée portugaise en Angola s'arrête. Les militaires, désormais au pouvoir à Lisbonne, offrent l'indépendance à la majorité des colonies portugaises. La date pour la déclaration de l'indépendance de l'Angola est fixée au 11 novembre 1975. Les autorités portugaises ne souhaitent pas, officiellement, choisir parmi les groupes militaires lequel obtiendra le pouvoir dans la nouvelle Angola indépendante. Des pourparlers sont engagés entre les trois principaux mouvements militaires (le MPLA, le FNLA et l'UNITA de Jonas Savimbi). Neto y représente le MPLA et cosigne les accords d'Alvor le 10 janvier 1975. Conformément à cet accord, un gouvernement de transition est mis sur pied le 31 janvier.

La lutte pour le pouvoir
L'accord fait long feu. Neto considère que seul son mouvement de libération, le MPLA, est apte à donner le pouvoir au peuple angolais et à "bâtir une société où l'homme ne soit plus exploité par l’homme". Les trois mouvements indépendantistes entrent en lice pour le pouvoir. L'Angola est projetée dans la guerre civile. Neto ne perçoit pas comme tel le conflit ; pour lui, ce n’est que la phase finale de liquidation du colonialisme qui survit encore dans les deux mouvements d’opposition.
Grâce à l’appui logistique et militaire apporté par Cuba, Neto prend le dessus sur ses adversaires sans toutefois parvenir à contrôler dans sa totalité l’Angola. Ces liens militaires et économiques étroits qu’il entretient avec Cuba et l'Union des Républiques socialistes Soviétiques, vont s’accroître avec le temps.
Le 11 novembre 1975, le Portugal offre l'indépendance de l'Angola, non pas à un gouvernement mais au peuple de l'Angola. Neto s’empresse de proclamer la République Populaire d’Angola dont il se désigne président. La reconnaissance internationale du régime MPLA est rapide.

La mise en place de la dictature
Tandis que la guerre civile continue, Neto met progressivement en place une dictature d’inspiration marxiste-léniniste, calquant le modèle soviétique. Neto érige le MPLA en parti unique, imposant à l’Angola un parti-État tout puissant ne tolérant aucune opposition externe. Les droits civiques les plus élémentaires sont bafoués et les organisations ou associations autonomes interdites.
Quant aux médias, Neto les nationalises tous en 1976. Plus aucun organe de presse n’est libre. La liberté d'expression est, de fait, censurée par l’État qui cherche par ailleurs à contrôler les manifestations culturelles.
À la suite d’une tentative de putch ratée, le 27 mai 1977, contre sa personne et la ligne politique qu'il imposait, Neto purge le MPLA de ses opposants qui dans les mois qui suivent sont soit exécutés, soit arrêtés par dizaines de milliers. Puis, invoquant la nécessité de lutter contre ces « fractionnaires », il s’octroie les pleins pouvoirs. 

La mort et postérité
Gravement malade, Neto est évacué vers Moscou pour être soigné. Il décède le 10 septembre 1979. José Eduardo Dos Santos lui succède aux postes de président du pays et de secrétaire général du MPLA.
Neto a publié le recueil de poésie Sagrada esperança en 1974.
À la mort de Neto, son corps fut embaumé à Moscou, pour y être installé dans un mausolée situé à Luanda.
Plusieurs aéroports portent son nom, dont l'aéroport international à Pointe-Noire en République du Congo et sur l'île de Santo Antao au Cap-Vert

Musseques


Les musseques sont les bidonvilles de Luanda. Il s'agit d'un vocable d'origine kimbundu signifiant « quartier rouge » en raison de la couleur de la terre utilisée pour construire les habitations.
Socialement équivalents aux favelas brésiliennes, les musseques se caractérisent par leur urbanisation anarchique, des constructions parfois en dur mais le plus souvent en matériaux légers et sans fondations, des voies de circulation étroites et irrégulières dépourvues de revêtement, et des infrastructures sanitaires (tout-à-l'égout, eau courante, électricité) inexistantes.
L'absence de statistiques fines concernant la démographie luandaise interdit de quantifier précisément la population des musseques, le chiffre généralement avancé évaluant aux trois quarts la population de la capitale angolaise habitant dans ces quartiers, soit, au bas mot, quatre millions de personnes. Il s'agit historiquement de réfugiés de la guerre civile, qui s'est prolongée en trois phases de 1975 à 2002, auxquels sont venus se joindre des populations immigrées en Angola à la faveur du boom pétrolier des années 2000.
Le coût de la vie et le prix des logements ayant explosé au XXI siècle à Luanda pour atteindre des niveaux comparables aux métropoles occidentales les plus dispendieuses, une fraction importante de travailleurs pauvres socialement intégrés et occupant des emplois parfois solides se trouve rejetée dans ces faubourgs en marge des quartiers urbanisés de la capitale angolaise faute de pouvoir s’offrir des logements « dans l'asphalte ».

Cacimbo


La presse nationale angolaise annonce tous les ans le début officiel du Cacimbo au 15 mai ! Il dure officiellement jusqu'au 15 août. Cacimbo est en fait le nom donné à la saison sèche, par opposition à la saison des pluies. Cette saison sans pluie est cependant relativement humide avec de fréquents brouillards matinaux, particulièrement sur les plaines côtières. Découvrir dans ces brumes cotonneuses les baobabs ventrus avec leur couronne de branches irrégulières peut êter impressionnant et toujours très beau. Cacimbo est aussi la saison la plus fraîche. Les vêtements chauds rejoignent ainsi les devantures des boutiques des villes angolaises : blousons, vestes, pullovers, ... Les prix de ces tenues augmentent proportionnellement avec la baisse des températures. Certains hôtels, particulièrement les hôtels balnéaires, offrent des promotions pendant les deux mois les plus "froids", allant jusqu'à 50% de réduction. Ces prix sont spécialement intéressants pour les touristes venant d'un pays où les hivers sont véritablement froids. Ils se baigneront sans souci pendant le Cacimbo !

Carnaval


La Nouvelle Marginale de Luanda prend ses grands airs de fête chaque année en février pour le carnaval. Quelques groupes de la capitale défilent, dansant et chantant aux rythmes de semba, pour décrocher un des prix allant jusqu'à 3 000 000 kz ! 
Les groupes s'y préparent pendant de longs mois car c'est extrêmement compétitif. 
Les habitants de la ville se déguisent, chantent et dansent également. Pendant 3 jours, la ville vit aux couleurs et au rythme du carnaval.
C'est la fête dans la baie de Luanda !
Le 1er carnaval aurait été célébré en 1867. Son origine serait même beaucoup plus ancienne et remonterait à une fête en l'honneur d'un roi bakongo. Entre traditions populaires et pratiques religieuses, le carnaval est un hommage à la culture angolaise.
Le carnaval est une célébration identitaire. Identité nationale. Identité urbaine. Une célébration de la jeunesse. Les paroles des chansons expriment le quotidien des Luandais avec leurs difficultés, leurs activités, leurs espoirs, ...

carnavaldesfile carnaval 2015 - Luanda

Le penseur


La sculpture dénommée “Le Penseur” est une des plus belles statues d’origine tshokwe, constituant aujourd’hui une référence de la culture inhérente à tous les Angolais, vu qu’il s’agit de symbole de la culture nationale. Elle représente la figure d’un ancêtre qui peut être une femme ou un homme. Conçue symétriquement, avec la face légèrement inclinée, elle exprime un subjectivisme intentionnel parce qu’en Angola, les vieillards représentent la sagesse, l’expérience de longues années et la connaissance des secrets de la vie.

On raconte que “Le Penseur” appartient au régime suivant: Au nord-est de l'Angola, il existe le panier de divinition, le ngombo, et le divinateur utilise de petites figurines sculptées en bois, lesquelles détermineront la chance de consultant. Curieusement, ce sont ces figurines qui sont venues inspirer la fameuse figure nationale de Penseur.

Cette image est, aujourd’hui, une figure emblématique d’Angola, qui apparaît dans le filigrane des billets de kwanza, la monnaie nationale. Elle est considérée comme une oeuvre d’art purement angolaise. A l’exemple de quelque figure emblématique d’un peuple – comme par exemple, “Zé Povinho” au Portugal, “John Bull” en Angleterre ou “Tio Sam” aux Etats-Unis, le “Penseur” à l’origine d’une “tradition inventée” ou “conventionnée”.

Les premières figures de “Penseur” ont été sculptées dans les ateliers du Musée de Dundo, à la fin des année 40. En 1947, sur initiative de la Diamang (alors compagnie des Diamants de Lunda) a été créée à Dundo, un musée d’art traditionnel et de collections archéologiques et ethnographiques.
Des fonctionnaires de cette société, en majorité des belges et des portugais, ont contracté des artisans et les ont encouragé à sculpter le bois, ou à travailler l’argile, afin de faire des figures qui soient purement angolaises mais, en même temps, leurs formes s’approchaient d’une esthétique que l’on jugeaient être plus conventionnelle dans le sens occidental.

Aujourd’hui, on peut acquérir les statues de “Penseur” dans des galeries, magasins et Foire d’artisans, de différentes dimensions et differents matériaux...comme souvenir d’Angola...

dimanche 25 janvier 2015

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