mercredi 2 octobre 2013

Dearth Metal Angola : groupe rock


Au milieu de cette rencontre surprenante, un couple à la tête d’un orphelinat, tout deux passionnés de musique. Dans le jeune couple, parents d’adoption des enfants de leur orphelinat, l’une écoute Coldplay pendant que l’autre joue de la guitare acoustique tout en growlant. Point commun? La passion de la guitare. Pas de lutte entre les styles, seul compte la passion pour cet instrument.

Plus qu’un documentaire sur un style de musique occidental dans un pays exotique, Death metal Angola raconte la lutte continue de passionnés pour monter un festival afin de faire jouer des groupes locaux, faire connaitre le rock et leur musique, mais surtout créer un événement culturel dans un pays qui en manque cruellement. Chacune des personnalités interrogés amène sa part de trauma mais on trouve un sourire sur chaque visage au sein de ce collectif engagé et énergique. Bien plus classique dans la forme, Death metal Angola raconte comment on peut triompher de l’horreur et vouloir vivre après avoir été entouré par les cadavres et la destruction. Un très beau documentaire sur la passion pour la musique, extrême ou non. On y parle de death metal, de rock, de musique, de l’histoire de l’Angola. Bref, on y parle de la vie.

Là encore on ne parle pas des origines du death metal, ou si peu, mais de sa réappropriation par de jeunes angolais, tous participant au premier festival de rock du pays.