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lundi 17 août 2015

BD sur Agostinho Neto


En Septembre 2015 va sortir le 1er volume de la  BD sur Agostinho Neto 
Source : Fundaçao Dr Antonio Agostinho Neto

lundi 29 juin 2015

L'Angola de A à Z


Livre de Daniel Ribant, Editions L'Harmattan

1975-2015. Quarante ans après s'être libéré d'une des colonisations les plus longues de l'histoire, l'Angola se (re)construit à allure soutenue. Conçu sous forme d'abécédaire, le livre se propose de couvrir les multiples aspects d'un pays méconnu et complexe. Sa réalité se découvre à la lecture des 76 sujets thématiques soigneusement choisis par l'auteur afin de mettre en évidence les particularités du pays, les contraintes d'une histoire particulièrement pesante et les défis auxquels il est confronté.

vendredi 26 juin 2015

Palanca Negra


Il est très reconnaissable par son pelage : noir chez le mâle et marron chez la femelle. Le ventre et quelques zones de la face sont brun clair voire blancs. Les deux sexes possèdent des cornes cerclées noires et courbées vers l'arrière, surtout chez le mâle.
Caractéristiques physiques :
Taille : 2,25 m
Il mesure environ 2,25 m de long et entre 1,20 et 1,50 m au garrot. Ses cornes mesurent entre 1 et 1,20 m de long.
Poids : 270 kg
Il pèse en moyenne entre 200 et 270 kg, le mâle étant plus lourd que la femelle.
Longévité : 20 ans
Il vit normalement entre 15 et 20 ans.
Répartition :
Distribution Hippotrague noir : Il vit en Afrique australe : Angola, Botswana,  République démocratique du Congo, Mozambique, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
Son habitat : Il habite dans les savanes boisées.

Alimentation : 

Régime : Herbivore
Alimentation : Il se nourrit principalement d'herbes.

Reproduction :

Maturation sexuelle : Il atteint sa maturité sexuelle vers 2 ans pour les femelles et 3 ans pour les mâles.
Saison des amours : La période de reproduction a lieu entre mai et juillet.
Gestation : La gestation dure autour de 270 jours.
Portée : Une portée ne compte généralement qu'un seul petit.

mercredi 17 juin 2015

Le kuduro, l’énergie des Angolais

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On l’entend partout, à la télévision, en discothèque, dans les taxis collectifs et dans la rue. Il s’agit du kuduro, un style de musique typiquement angolais qui mêle rap, rythmes africains et techno. Synonyme de fête, le kuduro est aussi une danse aux mouvements saccadés et désarticulés, apprise dès le plus jeune âge. Ce genre musical est le mode d’expression de toute une jeunesse, celle des quartiers populaires. Dans ses chansons, elle y raconte son quotidien fait de débrouille et rêve d’un avenir meilleur grâce à la musique. Sans moyen ni aucune aide extérieure, ces jeunes artistes tentent de percer sur internet pour faire entendre leur voix.
Ecoutez le reportage diffusé aujourd’hui sur RFI :

Article : Au Comptoir Angolais de Estelle Maussion

jeudi 11 juin 2015

Jissombe

Voici des "Jissombe", vous les trouverez en abondance dans le nord du pays.

Seriez-vous prêt à les manger ?

jeudi 23 avril 2015

Marché Artisanale

L'ancien marché artisanale était à la sortie de la ville, au km13. Le nouveau se trouve actuellement sur la route du sud, en direction de Cabo Ledo, au niveau du musée de la Maison des Esclaves.
Il pourra y avoir jusqu'à 275 vendeurs sur 956 mètres carrés avec une capacité d'accueil de 500 personnes.

vendredi 10 avril 2015

Mbande Nzinga, reine angolaise, entre résistance et esclavagisme

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Elle est devenue un symbole de la force des femmes africaines. Mbande Nzinga a dirigé pendant quarante ans les royaumes qui deviendraient un jour l'Angola, tenant tête aux Portugais. Dirigeante, diplomate, guerrière : elle est brandie comme un exemple d'indépendance. Les historiens notent pourtant que son parcours est entaché de toute la violence de son époque.

Lorsqu'elle est morte, à 80 ans, la reine Mbande Nzinga avait durablement marqué l'histoire de la région qui deviendrait, plus tard, l'Angola. Reine du Ndongo et du Matamba, de petits royaumes voisins du Kongo, lorsque les Portugais entamaient leur installation sur la côte au début du XVIIe siècle, elle a su tenir tête à ces explorateurs et commerçants venus de l'étranger.
Mbande Nzinga a bouleversé les mœurs de son propre peuple. Fille du roi du Ndongo, elle sert d'abord comme ambassadrice en 1622 pour son frère Ngola Mbandi lorsque celui-ci hérite du pouvoir. Envoyée auprès des Portugais, l'histoire raconte qu'elle refuse de se laisser intimider par le gouverneur Dom Joao Correia de Sousa : lorsque celui-ci trône face à elle, Mbande Nzinga réclame à une servante de s'agenouiller pour qu'elle puisse s'asseoir dessus et siéger à même hauteur que son interlocuteur.
Un an plus tard, elle succède à son frère, affaibli. Tant bien que mal, elle mènera une longue campagne contre les Portugais et leurs alliés, jouant d'alliances avec les Hollandais, de retraites stratégiques et d'offensives audacieuses. Femme de pouvoir, elle occupe tous les aspects de celui-ci : politique, diplomatique et militaire. Mbande Nzinga se convertira également au christianisme pour gagner la confiance des Européens et s'avérera une redoutable femme de lettres. Elle place autour d'elle plusieurs femmes dont elle est proche. Sa sœur sera l'une de ses principales espionnes. D'autres confidentes commanderont des unités militaires.
En 1657, elle imposera finalement aux Portugais un traité de paix, qui ralentira considérablement leur installation dans la région. Elle dirigera encore une quinzaine d'années, ouvrant la voie à une série de reines qui dirigeront les peuples du Ndongo et du Nzinga, créant une originale lignée de femmes dirigeantes dans cette partie de l'Afrique.
Une source d'inspiration pour les Africaines
Nzinga Mbande est devenue une icône dans l'histoire de l'Angola. Une statue de la reine trône au cœur de la capitale, Luanda. Son parcours a également convaincu l'Unesco d'en faire l'une des figures de son projet sur les "Femmes dans l'histoire de "Femmes dans l'histoire de l'Afrique". Sasha Rubel, qui en a la charge, voit dans Nzinga Mbandi la « visibilité des femmes en Afrique dans les luttes pour l'indépendance ».
Alors que l'Unesco vise à développer une approche collective de l'histoire de l'Afrique, l'organisation cherche des moyens pédagogiques et ludiques de partager ce savoir à l'échelle continentale. « Nzinga Mbande représente quelque chose de très important dans l'imaginaire angolais, mais elle joue aussi un rôle plus large dans l'imaginaire africain, explique Sasha Rubel. Des femmes au Mali, par exemple, peuvent s'inspirer de ces personnages pour avoir une vision globale et continentale de la femme dans l'histoire de l'Afrique. »
Les historiens partagés sur la mythification du personnage
« Il y a beaucoup de romantisme autour de Nzinga Mbande, tempère Tim Stapleton, spécialiste de l'histoire militaire de l'Afrique.Elle n'était pas supposée être reine du Ndongo : elle a tué son frère et son héritier. Elle se faisait passer pour un homme. Et si elle était entourée de femmes, c'est parce qu'elle les faisait passer pour ses épouses. »
La nature et les motivations réelles de Nzinga Mbande font débat au sein de la communauté scientifique. Si certains voient en elle un exemple de résistance à l'envahisseur, d'autres considèrent qu'elle a surtout fait preuve de prudence et de pragmatisme. « On aime bien raconter que Nzinga Mbande résistait aux esclavagistes, note Tim Stapleton. C'est de la mythologie : elle essayait surtout d'obtenir de négocier les esclaves à un prix le plus avantageux possible. »
L'historien ne conteste pas l'influence et la puissance de la reine du Ndongo. Il insiste pourtant pour resituer ces succès dans le contexte de l'époque : « Clairement, elle était un bon leader militaire au vu de ses résultats. Mais en général, elle a surtout tâché de faire la paix. Elle combattait les Portugais, mais elle a aussi beaucoup coopéré avec les Hollandais. À l'époque, les Portugais n'étaient pas nombreux, ils mouraient surtout de maladies et avaient des armes à feu très peu efficaces. Rien à voir avec les futures guerres coloniales. »
« Au vu du contexte aujourd'hui, estime Tim Stapleton, on est facilement tentés de voir en elle la figure d'une femme noire affrontant les colons. » A l'Unesco, on refuse d'admettre avoir cédé à l'angélisme. Sasha Rubel remarque que l'ensemble du projet pédagogique a été validé par des historiens et insiste sur l'important travail effectué sur les archives. Alors esclavagiste sanguinaire ou résistante courageuse ? La vérité est désormais en grande partie enfouie dans les limbes de l'histoire. Dorénavant, la reine Mbande sera ce que les hommes et les femmes voudront en faire... et pourquoi pas un bel exemple ?
Pour en savoir plus sur l'histoire de la reine Nzinga Mbande, l'Unesco a réalisé une bande dessinée sympathique et pédagogique : http://unesdoc.unesco.org/images/0023/002301/230103e.pdf
Article : RFI

mercredi 8 avril 2015

Le Palais de Fer

:

Le "Palais de Fer" construit en 1890, devient le musée du diamant.

Maison construite à l'époque coloniale portugaise, dont la conception est attribuée à la maison Gustave Eiffel, récemment restaurée après plusieurs années d'abandon.

L'Angola est parmi les cinq plus grands producteurs de diamants du monde en valeur et parmi les dix premiers producteurs en quantité, ce qui est la seconde du produit d'exportation du pays après le pétrole.

jeudi 26 mars 2015

Timbres angolais


Superbes timbres angolais pour les collectionneurs ou tout simplement envoyer une carte postale à votre famille, à vos amis, cela changera des mails, sms, ... ça fera plaisir de recevoir un Made In Angola.

mercredi 11 mars 2015

"Origens" le peuple angolais


Origens est un projet créé par le groupe ZWELA pour la Sonangol, qui vise à promouvoir les caractéristiques de l'identité et le symbolisme de la femme traditionnelle angolaise, référencés dans ses traits anthropologiques, ethno-linguistique, géographique et l'exercice du pouvoir.

Dans ce projet photographique sont dépeints huit groupes ethno-linguistique, à savoir Cokwe, Ambundu, Bakongo, Vangangela, Ovanyaneka, Ovahelelo, Ovambo et Ovimbundo.

Produit par Muxima, qui a parcouru près de 20 000 kms entre Cabinda, Luanda, Mbanza Congo, Malanje, Dundo, Bailundo, Lubango, Chibia, Gambús, Xangongo, Cahama, Ochijolo, Kuvango et Namibe, pour obtenir toutes ces photos uniques et fait apparaître les différents peuple angolais, les coutumes et les valeurs sur lesquelles ce grand pays est fondé.

L'exposition peut être visitée dans le bâtiment de la Sonangol ou sur le site  http://www.sonangolorigens.com (site en portugais et anglais).

samedi 7 mars 2015

Okavango


L'Okavangoest le troisième cours d'eau d'Afrique Australe par sa longueur (entre 1 600 et 1 800 km). Il prend sa source près de la ville de Huambo en Angola central, avant de traverser la Namibie pour atteindre le Botswana. Les eaux de l'Okavango ont la particularité de ne jamais rejoindre l'océan, le cours du fleuve s'achève par le vaste delta de l'Okavango dans le désert du Kalahari.

À la suite d’un accident géologique, il se perd dans le sec désert du Kalahari au lieu d'aboutir dans l'Océan Indien. De ce fait, on l'appelle le fleuve qui ne trouve jamais la mer.
Tout près de l'étroite bande de Caprivi (Namibie), la queue de poêle qui sépare le Botswana et l'Angola, le fleuve Okavango serpente parmi les vertes prairies inondables. Entre deux fractures de l'écorce terrestre, ce couloir conduit à une dépression où le fleuve s'étale ensuite en un vaste delta.
D'un débit d'environ quinze milliards de mètres cubes annuels, ses eaux se perdent dans un gigantesque delta de 15 000 km2, formant un labyrinthe d'îles, de canaux et de lagunes. Cependant, les années de fort débit, une petite partie de l'eau rejoint le Zambèse via un de ses affluents, le Magwekwana.
Cet espace est en partie la réserve naturelle de Moremi Gama Reserve. Il est de toute première importance pour de nombreuses espèces d'oiseaux, de mammifères, de poissons, de reptiles, d'amphibiens et de végétaux, mais il est menacé par la volonté des pays qu'il traverse (Angola, Namibie et le Botswana) d’exploiter ses eaux, en construisant des barrages et des canaux pour l'irrigation, très importante dans ces pays très arides.

dimanche 1 mars 2015

Peintures rupestres

Saviez-vous qu'il y avait en Angola des peintures rupestres ?

Les recherches actuelles en Angola montrent l'existence d'une cinquantaine de sites d'art rupestre sur l'ensemble du territoire. La diversité de peuples qui habitent le pays et l'extention de territoire, 1 248 000 km2, sont sans doute à l'origine de la diversité de l'art rupestre du pays. De la même manière que dans d'autres régions du continent, il est très probable que les motivations des artistes et donc les significations des figures soient très variées. Il faut donc tenir compte de ces données pour aborder l'interprétation de l'art de cette partie de l'Afrique.
Les publications sur l'art rupestre d'Angola sont relativement anciennes et c'est en 1818 que J. Tuckey signale l'existence d'un site d'art rupestre sur la rive gauche du fleuve Zaïre/Congo. Depuis cette date d'autres sites ont été découverts, en particulier au sud du pays.

lundi 16 février 2015

La musique


La musique est le drapeau de la culture angolaise ! Chantée principalement en kimbundu, umbundu, kicongo et en portugais, elle occupe une place prépondérante dans la culture nationale. Elle en est la principale forme d'expression. La musique est divertissement et outil de transmission de la culture angolaise. Elle a longtemps été la voix de la contestation, celle de la survie d'une identité dévalorisée, malmenée, dominée, l'expression du désir de vivre, du plaisir de la fête en réaction à la violence et l'injustice.
Confinée dans ses frontières par la rumba congolaise, la musique angolaise, influencée par les sonorités brésiliennes et le zouc antillais, émerge sur la scène inyternationale dès les années 80, le semba*, le kuduro*, et particulièrement le kizomba*, au tempo traditionnel irrésistible avec d'adroits arrangements inspirés des sonorités de la musique techno, font aujourd'hui dans sur le continent africain etbien au-delà, en Europe et en Amérique. Ces musiques issues de la fusion d'éléments traditionnels et d'apports plus modernes, connaissent un succès international croissant.

Semba :
Fusion de rythmes anciens et d'éléments plus modernes, il fut popularisé dans les années 1950 par le groupe "N'gola ritmos" dans la région de Luanda. Un de ses créateurs, le guitariste "Liceu" Vieira Dias, fut un élément important pour le développement de la musique populaire en Angola. Le groupe voulait créer une musique spécifiquement angolaise moderne, par opposition à la culture dominante de l'occupant portugais. Les textes étaient chantés en kimbundu, une des langues de l'Angola. Dans les années 1960 et 1970, des évolutions apparaissent, avec l'apport d'éléments de rumba congolaise, de merengue, de samba, voir de rock, et l'utilisation d'instruments électriques.
Le chanteur de Semba le plus connu internationalement est Bonga Kuenda.
Kuduro :
Le Kuduro est le genre musical angolaise le plus récent. Il est un mélange de musique électronique et africaine. Les paroles, souvent revandicatrices, sont chantées en portugais.
Kizomba :
Ce "tango africain", comme l'appellent certains, est en gtrain de conquérir le monde ! Né dans les années 1980 à Luanda, c'est une danse très populaire en Angola, qui s'est très rapidement fait connaître à l'étranger, notamment dans l'ensemble des pays d'Afrique lusophones, au Portugal et en Europe. Del à sont nés trois styles très caractéristiques ; un style angolais, un style capverdien et un style portugais. La danse s'effectue en couple, sur une rythme proche du zouk. Elle se caractérise par sa sensualité, son élégance, sa technicité et la symbiose qu'elle crée entre danseur et musique. Kizomba vient d'un mot kimbundu qui signifie "fête". La culture cubaine et surtout celle de la danse cubaine a fortement influencé le Kizomba angolais en conséquence de la présence (militaire) cubaine en Angola pendant les longues années de guerre civile, de 1975 à 2002.

L'esclavage


L'Angola a été exploité comme réservoir de main-d'oeuvre principalement à destination du Brésil. Seize millions d'esclaves angolais y auraient été déportés entre le XVI et XIX siècle parmi lesquels quatre millions seulement auraient survécu au voyage. Ces esclaves ont laissé leur empreinte sur les cultures sud-américaines.
L'Angola aura été le pays africain le plus dépeuplé par la traite des esclaves.