Pour ces Angolais, c’est maintenant l’heure du retour au pays.
Depuis le 30 juin 2012, les citoyens de l’Angola qui avaient fui dans les pays voisins à cause de la guerre ont perdu leur statut de réfugié.
Le retour de la paix et la forte croissance économique du pays justifient ce changement.
Mais ce retour n’est pas toujours facile et il se fait avec l’aide des organisations internationales.
Une fois rentré, c’est toute une vie qu’il faut recommencer.
Depuis le 30 juin 2012, les citoyens de l’Angola qui avaient fui dans les pays voisins à cause de la guerre ont perdu leur statut de réfugié.
Le retour de la paix et la forte croissance économique du pays justifient ce changement.
Mais ce retour n’est pas toujours facile et il se fait avec l’aide des organisations internationales.
Une fois rentré, c’est toute une vie qu’il faut recommencer.
Le détail sur les opérations en Zambie :
Près de 1.000
Angolais, réfugiés en Zambie depuis la guerre civile, vont être rapatriés
en janvier et février alors que 14.000 sont encore candidats au retour, a
annoncé mardi l’Organisation internationale des migrations (OIM),
qui réalise ces rapatriements. "L’OIM, en partenariat avec le
gouvernement angolais et le Haut commissariat des Nations unies pour les
réfugiés (HRC), lance des opérations aériennes pour permettre le retour
dans leur pays de près de 1.000 Angolais vivant dans les camps de réfugiés
de Maheba et Mayukwayukwa en Zambie", a précisé l’organisation dans
un communiqué.
"Nous
espérons poursuivre ces opérations en Zambie tout au long de l’année, mais
cela dépendra des fonds internationaux que nous parviendrons à
récolter", a indiqué à l’AFP Daniel Poveda, le responsable du
programme de l’OIM en Angola. En 2013, l’organisation a rapatrié 1.400
personnes, distribué 65.000 kits d’aide à l’agriculture, financé des cours
de portugais et des projets de réintégration des anciens réfugiés, pour un
budget de deux millions de dollars financé par un don du gouvernement
japonais.
Près de 14.000
Angolais devraient encore rentrer sur un total de 23.795 réfugiés en
Zambie. Plus de 23.000 réfugiés en République démocratique du Congo (RDC)
sont aussi candidats au retour, sur plus de 71.000. Dans les autres pays
voisins ou d’accueil de réfugiés, le nombre d’Angolais est moins
important: environ 1.500 encore en Namibie, et autour de 6.000 en Afrique
du Sud notamment. Entre 1961 et 2002, des milliers d’Angolais ont fui les
violents combats contre le colonisateur portugais, puis la guerre civile
qui a opposé les forces gouvernementales du MPLA (Mouvement populaire de
Libération de l’Angola) à la rébellion de l’Unita (Union nationale pour la
libération totale de l’Angola).
Avec le retour
de la paix en 2002 et la forte croissance économique de l’Angola depuis,
devenu le deuxième producteur de pétrole du continent, les pays d’accueil
ont annoncé leur volonté de mettre fin au statut de réfugié. Les pays
voisins de l’Angola – Namibie, Zambie et RDC – ainsi que le Botswana l’ont
fait depuis le 30 juin 2012 et des opérations de rapatriement ont été
organisées, se soldant par le retour de plus de 20.000 personnes. Entre
2002 et 2007, près de 400.000 Angolais ont été rapatriés dans leur pays,
selon le HCR.
Illustration : empruntée à l’OIM Angola, à Luena (Moxico) en 2011. |