À partir de 1507, l’Angola devient une administration portugaise. Les Portugais se sont rapidement intéressés aux profits qu’ils pouvaient tirer des mines d’or et du commerce d’esclaves. Les esclaves avaient pour destinations principales, le Brésil et Cuba.
Cette traite négrière a été officiellement abolie en 1836 mais elle a continué officieusement dans les colonies portugaises jusqu’en 1878. Le faible peuplement de l’Angola est justifié par la répression et la chasse à l’homme noir systématique du régime colonial portugais.
À partir de 1933, des mouvements nationalistes émergent mais le pouvoir colonial réprime de plus en plus sévèrement les rébellions. Aussi, l’administration coloniale établit un nouveau système politique. Les autochtones n’ont pas le droit d’être instruits, sont privés de leurs droits politiques et sont même soumis aux travaux forcés. Ce nouveau régime réduisait les autochtones à une nouvelle forme d’esclavage. Ce type de gouvernement sera aboli en 1961.
À partir des années 1960, les rébellions nationalistes ne faiblissent pas, au contraire. Grâce au contexte économique défavorable au Portugal et à l’influence de l’enchaînement des décolonisations africaines qui ont eu lieu à la fin des années 1950, l’Angola devient un État indépendant, le 11 novembre 1975.