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mardi 3 novembre 2015

Tu sais que tu es expatrié français quand…

A l\'étranger, clichés Français dent dure...
 
 
Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux à vivre à l’étranger. Les expatriés français sont près de 2,5 millions. Une vraie communauté qui commence à avoir ses petites habitudes.
 
Le nombre d'expatriés français ne cesse d’augmenter. En 2013, ils sont 197.000 à être nés en France et à avoir quitté le territoire. 7 ans auparavant, ils n’étaient que 138.000, soit une hausse de plus de 40 % !
 
Ont-ils l'intention de rentrer un jour en France ? La plupart semblent attendre des jours meilleurs… “D'ici deux à cinq ans”, répondent un tiers d'entre eux. “Dans plus longtemps”, avouent 54%. Mais tous, assurément, aiment cette expérience unique dont ils ressortent grandis. Tous se souviennent forcément de ces phrases que les “locaux” ressortent sans arrêt et de ces clichés véhiculés sur les Français. En résulte… Notre sélection des plus évidents !
 
Tu sais que tu es expatrié français quand…

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mardi 11 août 2015

Un système de vidéo surveillance à Luanda


Le Commandant-Général de le Police Nationale de Luanda, a annoncé que cette année commencera à être installé un système de vidéo surveillance  dans les rues de Luanda, visant à combattre la criminalité qui existe  actuellement dans la capitale.

samedi 8 août 2015

Un accord monétaire négocié entre la Chine et l’Angola


Les autorités angolaises indiquent avoir conclu un accord avec Pékin en vertu duquel le renminbi (la monnaie chinoise) pourra être utilisé en Angola, tandis que le kwanza, la devise du pays d'Afrique australe, le sera en Chine.

Selon la ministre angolaise du Commerce, Rosa Pacavira, un accord monétaire a été conclu entre Luanda et Pékin sur l’acceptation réciproque des devises des deux pays. En vertu de cet accord, a expliqué la dirigeante angolaise selon des propos rapportés par l’agence de presse portugaise Lusa, le kwanza aura cours légal en Chine, idem en Angola pour le renminbi, la devise chinoise (comptée en yuans). « Aucun autre pays n’a accepté un tel accord, seule la Chine l’a fait », a insisté Rosa Pacavira, selon la même source.
Un tel accord monétaire pourrait faciliter les importations chinoises vers l’Angola, qui pourra les régler dans sa propre devise, sans passer par le dollar américain qui se fait rare dans un contexte marqué par le recul des recettes pétrolières du pays. La conclusion de l’accord de réciprocité monétaire n’a pas encore été confirmée par les autorités chinoises, comme le rappelle la BBC.
Au cours de ce vendredi 07 août, le kwanza s’échange à 137,9 unités pour 1 euro et 20,38 unités pour 1 yuan.
  
Partenaire commercial
Au premier trimestre 2015, la Chine a devancé le Portugal, historiquement le premier fournisseur du pays d’Afrique centrale. Durant cette période, les exportations portugaises vers l’Angola (10,9 % du total) ont atteint 70,03 milliards de kwanzas, tandis que celles en provenance de Chine représentaient 107,6 milliards de kwanzas (16,8 % du total).
La Corée du Sud a réalisé une percée inattendue et probablement temporaire au premier trimestre, décrochant la première place avec 137,6 milliards de kwanzas d’exportations vers l’Angola, contre 7,83 milliards un an plus tôt et 12,36 milliards au dernier trimestre 2014.
Pékin reste, de loin, le premier marché d’exportation de l’Angola, avec 385,8 milliards de kwanzas de ventes angolaises au premier trimestre, devant l’Inde (67,9 milliards), l’Espagne (66,78 milliards) et la France (50 milliards).

mercredi 5 août 2015

12,9 millions d'habitants pour Luanda en 2030


Il est prévu pour la province de Luanda de doubler sa population à 12,9 millions de personnes d'ici 2030, ce qui nécessitera la construction en particulier de 13 nouveaux hôpitaux, 1.500 écoles et 1,4 millions de foyers.L'information contenue dans le Plan  du Directeur général de Luanda Metropolitan, préparé par le gouvernement de la province, prédit que seule la municipalité de Viana - la plus industrialisée du pays - va atteindre d'ici 15 ans les 3,1 millions d'habitants.Il permet également le diagnostic de la situation actuelle dans la province, estimant que 80% de la population vit dans des bidonvilles.

Dans ce domaine, le plan, appelé "Luanda en 2030 - Innovative City" prévoit la réinstallation et la régénération de plusieurs quartiers de la capitale, en particulier dans la "très grande priorité" pour le risque de la vie imminente ou induction, entre autres problèmes.Avec la croissance de la population estimée à 12,9 millions de personnes, il va falloir faire face aux difficultés de mobilité qui sont enregistrés tous les jours dans la capitale.Ce plan d'action prévoit des travaux sur 446 kilomètres de routes principales et 676 km de routes secondaires.Ainsi qu' un système de trains de banlieue de 210 kilomètres et 142 kilomètres de couloirs pour les transports publics.


"Les économies de temps prévus des déplacements en voiture peuvent représenter l'équivalent de 2 pour cent du PIB [produit intérieur brut] de Luanda en 2030," indique le rapport.


La consommation d'eau pour l'usage domestique, commercial et industriel, a plus que prévu de doubler en quinze ans.L'exécutif comprend également la construction d'infrastructures d'assainissement, avec deux nouveaux systèmes, le nord et le sud de la capitale, l'élimination de l'usine de traitement des eaux usées (STEP) retiré de la réutilisation Luanda marginal et "des effluents traités pour l'agriculture et des fins industrielles ».Les besoins d'approvisionnement en électricité sont d'autres priorités du plan de développement de Luanda, qui définit la nécessité d'assurer une production de 5.600 mégawatts (MW), contre le courant disponible de 1.700 MW.Cette augmentation sera assuré par de nouvelles centrales hydroélectriques et thermiques en construction et avec quatre lignes et 15 nouvelles stations de transports.

dimanche 19 juillet 2015

Le trafic de Luanda va s'améliorer


La capitale du pays va connaitre une circulation plus fluide en 2017 après avoir terminé les travaux en cours pour l'amélioration de la circulation automobile, a assuré  le gouverneur de la province de Luanda, Graciano Domingos.

Le gouverneur a parlé à la presse après la réunion du Conseil national de la planification du trafic routier, présidé par le Vice-Président de la République, et a donné comme exemple la construction d'une route qui part du pont de Benfica dans une nouvelle urbanisation, jusqu'à proximité du stade 11 de Novembro.

Une meilleure ville

Le programme comprend la construction d'un métro de surface, de la Marginal de Luanda, passant par Cacuaco et culminant à Benfica.
Pour améliorer le cadre, le gouverneur provincial avance également l'introduction de mesures disciplinaires, le renforcement de la circulation du transport de masse du public, le fonctionnement efficace de train, la construction de routes rapides et spécifiques pour les bus, outre la collecte de parcs de stationnement.
Le gouverneur a également parlé des mesures pour mettre fin à la vente sur le côté de la route. 
Un autre aspect mentionné par le gouverneur de la province de Luanda ;  le problème de l'urbanisme commercial, parce que les zones qui étaient autrefois résidentiels, est devenue une zone de commerce. "Nous avons des zones résidentielles, où nous avons des écoles ou instituts moyenne. Tout cela finit par canaliser la circulation dans la ville de Luanda " Mr Graciano Domingos a défendu la décentralisation des services, mettre fin aux "déplacements" de la périphérie vers le centre le matin et dans la direction opposée dans l'après-midi. Le gouverneur de la province a déclaré qu'avec  une amélioration de la situation financière, il y aura une intervention dans les routes secondaires et tertiaires, assurant une plus grande mobilité. 

mardi 7 juillet 2015

La France veut percer en Angola

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Lors de sa mini-tournée en Afrique, François Hollande a fait une escale à Luanda. Sa visite était très axée sur l’économie et a donné lieu à des signatures de contrats et de lettres d’intention pour un montant de plusieurs centaines de millions d’euros. Il s’agit pour Paris de resserrer ses liens avec ce pays, deuxième producteur de pétrole d’Afrique et très courtisé par la Chine, les Etats-Unis, le Portugal ou encore le Brésil. La France entend participer, elle aussi, à la diversification de l’économie angolaise, synonyme de nouveaux marchés d’exportation.
Illustration : lors du forum économique France-Angola vendredi 3 juillet 2015.

L’Angola célèbre la lutte pour son indépendance

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Cette année 2015, le pays fête le quarantième anniversaire de son indépendance. Le temps fort des célébrations sera en novembre, date précise de la fin de la guerre de libération contre le colonisateur portugais. Depuis 2010, une association, appelée ATD pour associação Tchiweka de Documentação, travaille au recueil de la mémoire des combats, qui se sont déroulés entre 1961 et 1975. Avec la société de production Génération 80 (G80), elle a décidé de réaliser un documentaire à partir des témoignages récoltés aux quatre coins du pays. L’objectif est de mener une double lutte, contre le temps alors que nombre de combattants ont déjà disparu en raison de leur âge avancé et contre l’oubli pour transmettre ce patrimoine aux jeunes générations.
Illustration : l’équipe ATD et G80 lors d’un tournage dans la province de Kwanza Sul.
Article : Estelle Maussion "Au Comptoir Angola"

lundi 6 juillet 2015

Les "expats" en Afrique, une espèce en voie de disparition

Sur le port d'Abidjan, en 2012.

En Afrique, les lignes du recrutement bougent. Les entreprises tentent désormais de limiter le recours aux expatriés et accordent une plus large place aux cadres locaux. Les chasseurs de têtes constatent que la tendance, esquissée il y a une dizaine d’années, ne fait que s’accentuer. La baisse du recours aux expatriés varierait de 30 % pour les fonctions de direction à 50 % pour les postes de middle-management. Alors, bientôt la fin des « expats » ? Six raisons poussent à le croire.


Article : Le Monde Afrique

vendredi 12 juin 2015

Coût de la vie pour les expatriés, Luanda la plus chère du monde - Classement 2015

Le classement du coût de la vie  que nous avons publié il y a quelques mois est désormais totalement obsolète. Les fluctuations de change ont été tellement importantes que le classement est fortement bouleversé : les villes dont la monnaie se renforce sont poussées vers le haut, alors que celles dont la monnaie s'affaiblit descendent dans le classement.

Luanda est désormais la ville la plus chère du monde pour les expatriés !
Un top 3 inédit : Luanda, Hong Kong et Shanghai
La capitale angolaise se trouve sur le podium depuis plusieurs années, mais n'avait jamais atteint la première marche. La dévaluation du rouble lui a ouvert la voie vers le sommet.
Hong Kong est 2ème, en progression de 4 places, et Shanghai complète le podium.
Les autres villes chinoises améliorent également leur classement grâce au renforcement du yuan : Beijing est 6ème, Guangzhou 12ème, Wuhan 17ème et Chengdu 21ème.
Moscou qui était numéro un il y a encore quelques mois n'est plus que 16ème! Ce sont les loyers toujours élevés de la capitale russe qui empêchent une chute encore plus importante.
Tokyo continue à descendre et passe de la 3ème à la 8ème place.
Un fait marquant de ce classement est la chute des villes de la zone euro. La ville la plus chère de cette zone, Paris, n'est que 55ème au classement mondial, alors qu'elle était 29ème dans le classement 2014.
Les villes brésiliennes connaissent également une forte baisse : du top 30, Rio de Janeiro a chuté à la 94ème place et Sao Paulo à la 96ème.
Autre nouveauté : trois métropoles africaines s'affichent désormais dans les 20 premières places. En effet, derrière Luanda se trouvent deux villes congolaises :Kinshasa, 7ème et Lubumbashi 18ème.
Cette année une ville indienne est entrée dans le top 20 : Mumbai (20ème), en progrès de 17 places.
Bien que n'apparaissant pas dans les premières places de ce classement, les autres villes indiennes ont également nettement progressé.
Une des plus fortes progressions de ce classement concerne Buenos Aires, en raison des effets combinés d'une forte inflation et du renforcement du real argentin.
Les villes des Emirats Arabes Unis affichent aussi une belle progression. Abu Dhabiest désormais 30ème et Dubai 33ème, gagnant ainsi plus de 30 places.
Le classement du coût de la vie d'EuroCost International se base sur des prix collectés en décembre 2014 et mis à jour avec des taux de change de mars 2015.
Cette étude compare le coût de la vie pour les expatriés dans les principales villes du monde, en incluant le coût des loyers.

Les villes les plus chères du monde pour les expatriés en 2015
VILLEPAYS(2014)
1LuandaAngola(2)
2Hong KongHong Kong(6)
3ShanghaiChine(9)
4GenèveSuisse(7)
5LondresRoyaume-Uni(4)
6BeijingChine(10)
7KinshasaCongo, RD(11)
8TokyoJapon(3)
9SingapourSingapour(5)
10SéoulCorée du Sud(8)
11BeyrouthLiban(14)
12GuangzhouChine(16)
13ZurichSuisse(12)
14New YorkEtats-Unis(22)
15LausanneSuisse(17)
16MoscouRussie(1)
17WuhanChine(23)
18LubumbashiCongo, RD(34)
19San FranciscoEtats-Unis(38)
20MumbaiInde(37)
21ChengduChine(39)
22BerneSuisse(26)
23HonoluluEtats-Unis(40)
24BâleSuisse(31)
25Port MoresbyPapouasie(27)
26SydneyAustralie(13)
27Tel AvivIsraël(24)
28Port-au-PrinceHaïti(48)
29TaipeiTaïwan(45)
30Abu DhabiEmirats Arabes Unis(62)

Europe
Moscou a perdu le leadership mondial, mais a également disparu du podium européen. C'est désormais Genève la ville la plus chère d'Europe, suivie par Londreset Zurich. Moscou n'est plus que 5ème, derrière Lausanne.
Les villes suisses sont par ailleurs omniprésentes avec 5 villes dans les 10 premières de ce classement européen,.
Les villes scandinaves restent chères et maintiennent globalement leur position par rapport au classement de l'an dernier.
Le renforcement de la livre sterling a permis aux villes britanniques de bien progresser dans le classement. Cinq d'entre elles sont désormais présentes dans le top 20 européen: Londres (2ème), Oxford (13ème), Birmingham (17ème), Bristol(18ème) et Manchester (20ème).
Au sein de la zone euro, le classement reste similaire à celui de l'an dernier, mais toutes ces villes ont perdu des places à cause de la faiblesse de l'euro par rapport aux autres devises européennes.
Enfin, la très forte dévaluation de la hryvnia ukrainienne a fait de Kiev la capitale européenne la moins chère, derrière Pristina et Chisinau.

Les villes les plus chères d'Europe en 2015
VILLEPAYS
1GenèveSuisse
2LondresRoyaume-Uni
3ZurichSuisse
4LausanneSuisse
5MoscouRussie
6BerneSuisse
7BâleSuisse
8OsloNorvège
9CopenhagueDanemark
10ParisFrance
11HelsinkiFinlande
12IstanbulTurquie
13OxfordRoyaume-Uni
14AmsterdamPays-Bas
15VienneAutriche
16StockholmSuède
17BirminghamRoyaume-Uni
18BristolRoyaume-Uni
19RomeItalie
20ManchesterRoyaume-Uni

Méthodologie

Les enquêtes menées par EuroCost International ont pour objectif de comparer le coût de la vie à travers le monde pour les expatriés. Elles couvrent l’ensemble des biens et services consommés et utilisés par les expatriés, à l’exception des frais de santé et de scolarité, ces derniers faisant l’objet d’études spécifiques séparées.
Le classement présenté est basé sur les enquêtes de décembre 2014 et prend également en compte les loyers. Il faut noter que les loyers considérés sont ceux demandés aux expatriés et ne sont donc pas représentatifs des loyers moyens payés par les locaux dans les villes concernées.
Les loyers utilisés sont des loyers moyens recouvrant différents types de logements habités par les expatriés et dans des zones où logent ces derniers. Dans certaines grandes métropoles, les différences de prix d’un quartier à l’autre peuvent être très importantes. C’est le cas par exemple à Londres, Mumbai ou encore New York. 
Des informations détaillées par ville sont disponibles dans les enquêtes loyers d’EuroCost International.
Article : EuroCost International

mardi 9 juin 2015

L’Angola prévoit d’emprunter 25 milliards $ pour financer son déficit budgétaire

L’Angola prévoit d’emprunter 25 milliards $ pour financer son déficit budgétaire

Le gouvernement angolais prévoit d’emprunter 25 milliards de dollars pour financer son déficit budgétaire consécutif  à la chute des cours de brut, a rapporté l’agence Bloomberg le 04 juin 2015, citant des documents officiels.
La Banque centrale d’Angola devrait dans ce cadre lever 15 milliards de dollars en émettant des bons de trésor et des emprunts obligataires. Le reste sera mobilisé grâce à des emprunts extérieurs, selon un document du ministère des Finances obtenu par Bloomberg. «La majeure partie de la dette extérieure proviendra de lignes de crédit chinoise et brésilienne», prédit  Markus Weimer, directeur de Faktor Consult Ltd, un  cabinet de consulting basé à Londres.  
Deuxième producteur de pétrole du continent africain, l'Angola subit de plein fouet la chute du prix de l'or noir. Le budget de l’Etat pour l’exercice 2015 a été déjà réduit de 26 %, à 49 milliards de dollars en février dernier. Des projets d’un nouvel aéroport, d’une raffinerie et d’un réseau de transport urbain ont été aussi reportés. Malgré ces mesures d’austérité, le déficit budgétaire devrait atteindre 7% du PIB cette année, selon les prévisions du gouvernement.
L'Angola a tiré 72% de ses ressources fiscales du pétrole en 2014. Mais le gouvernement du président José Eduardo dos Santos prévoit de réduire ce taux à 42% seulement en 2015, en apportant un soutien conséquent à des grands projets dans les secteurs de l'agriculture, de l’industrie et de l'exploitation minière.
Aricle : Agence Ecofin

Le président angolais a signé plusieurs accords économiques lors d’une visite en Chine

Le président angolais Jose Eduardo dos Santos a entamé le 08 juin 2015 une visite officielle de quatre jours en Chine en vue de signer des accords économiques bilatéraux, rapporte l’agence officielle Angop.
M. dos Santos devrait signer à cette occasion plusieurs accords dans les domaines des finances, de l'agriculture, de l'éducation et de l'énergie, détaille l’agence de presse angolaise citant le ministre des Affaires étrangères, Georges Chikoti.
Le dirigeant angolais débattra également avec son homologue chinois Xi Jinping des moyens d'alléger les formalités administratives et les conditions réciproques d’octroi de visas. Ils devraient aussi discuter  l’ouverture d’un consulat angolais dans la province chinoise Guanzhu, au regard du volume d'affaires important entre les deux pays.La Chine importe environ la moitié de la production pétrolière de l'Angola.
Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Angola cherche, quant à elle, à obtenir des lignes de crédit pour faire face aux pressions budgétaires consécutives à la chute des prix du pétrole.  
L’Angola est le deuxième producteur de brut en Afrique derrière le Nigeria, avec une production moyenne de 1,78 million de barils par jour durant le mois de mai écoulé.


Article : Agence Ecofin

dimanche 7 juin 2015

Ces rats démineurs qui sauvent des vies


Plus de 80 000 Angolais ont été mutilés ou tués par des mines depuis la fin de la guerre civile, en 2002. Des rats entraînés font des miracles.
Bart Weetjens, un concepteur de produits belges, a lancé le programme HeroRat après avoir étudié les différents moyens d’améliorer la détection des mines. Dans son enfance, Weetjens élevait des rats, et un jour il est tombé sur un article décrivant la façon dont on utilisait les gerbilles dans des tâches requérant une détection olfactive. Weetjens s’est ensuite renseigné auprès de plusieurs spécialistes des rongeurs, qui lui conseillèrent de s’intéresser au cricétome des savanes, notamment parce que cet animal compense une acuité visuelle médiocre par un flair exceptionnel. C’est d’ailleurs grâce à cet odorat qu’il peut retrouver facilement les réserves de nourriture qu’il enfouit dans le sol après les avoir accumulées dans ses bajoues. Un autre avantage est que le cri- cétome des savanes a une durée de vie de six à huit ans, ce qui permet de rentabiliser largement les neuf mois de formation nécessaires pour lui apprendre à détecter les mines antipersonnel.
Weetjens a donc créé la fondation humanitaire Apopo [Développement d’un produit de détection de mines antipersonnel], qui dresse les rats en Tanzanie avant de les déployer dans les champs de mines de différents pays. Apopo est par ailleurs en train de développer une nouvelle activité qui se sert de HeroRats pour détecter les cas de tuberculose – une maladie liée à la pauvreté qui tue 1,5 million de personnes chaque année.

mercredi 27 mai 2015

Le long chemin de la reconstruction du pays



Le second forum d'investissement dans les infrastructures urbaines en Afrique tenu à Luanda a révélé bien des réalités de ce pays riche en or noir.

De nombreuses personnalités politiques et des experts venus du continent africain, d'Europe et des États-Unis ont analysé le programme de reconstruction nationale de l'Angola, la problématique des bidonvilles en Afrique, le financement de nouveaux projets d'urbanisation et l'approvisionnement en énergie dans les villes africaines sous la houlette de CGLU- Afrique fin avril. L'occasion leur en a été donnée par le forum d'investissement tenu à Luanda, la capitale angolaise, après Cape Town, en Afrique du Sud. Marqué par vingt-sept années de guerre, l'Angola, à cheval entre l'Afrique centrale et australe, positionne ses collectivités territoriales au centre du processus du développement durable : un dispositif long et ambitieux.